#EXPERIENCE par julie Robert DoisneauSon regard sur la Dordogne
L’ancienne gare de Carlux s’habille façon Robert Doisneau
Pour trouver la Gare Robert-Doisneau, on enfourche nos vélos le long de la Voie Verte qui relie Souillac à Sarlat. Au bout de quelques kilomètres de balade sur cette ancienne voie ferrée, ça y est, on la voit, l’ancienne gare de Carlux réhabilitée pour rendre hommage à celui qui aura tant aimé la Dordogne.
À l’entrée, on nous explique que si la gare de Carlux est symbolique, c’est parce que Robert Doisneau était venu jusqu’ici en train lors des premiers congés payés, en 1937. A l’époque, il était photographe industriel à l’usine automobile Renault mais il se fera licencier à cause de ses retards répétitifs. C’est pendant ses vacances qu’il tombe amoureux de la Dordogne, endroit où il reviendra presque chaque année en vacances. « Un endroit magique » comme il disait.
Un coup de foudre
pour la Dordogne en image
Dordogne, Pays de Fénelon, portraits ou moments-sur-l ’instant, c’est un voyage au cœur des souvenirs les plus intimes du photographe que nous entamons.
Au rez-de-chaussé, la Galerie 1. Au milieu de la pièce, des extraits du documentaire réalisé par sa petite fille nous sont proposés. Les photos ici montrent les clichés pris par Robert Doisneau lors de ses 1er congés payés en Périgord : des paysages bien connus, photos de familles, balades en canoë… Certaines photos intemporelles nous montrent une Dordogne inchangée.
À l’étage, une autre galerie a pour thème les tranches de vie et les portraits des périgourdins. Passage incontournable par le « Labo », lieu préféré des enfants !
Ici, la table centrale nous invite à sélectionner et recadrer 3 images en choisissant un cadre serré, large ou moyen. Maintenant, direction la « chambre noire » juste derrière !
Ici, on a l’impression d’être dans un vrai laboratoire de développement de négatifs. Révélateur, rinçage, fixateur et séchage, on découvre les 4 grandes étapes des techniques argentiques matérialisées par des tablettes numériques.
On retrouve les négatifs des images que nous avions choisies juste avant. Pour les « développer », c’est facile ! On les fait glisser de « bac en bac » avec le doigt en attendant le temps qu’on veut.
En descendant, on passe par l’Office de tourisme du Pays de Fénelon pour prendre des infos sur région. Et la surprise ! On découvre le photomaton 4 poses pour faire des portraits « à la Robert Doisenau ». Photo en noir et blanc et logo de la gare, pour un joli souvenir de notre passage ici.
Un petit tour vers la boutique pour quelques souvenirs de ce beau lieu culturel et à l’unanimité, on vote pour terminer la visite par un moment gourmand au café de la gare.
Expérience par Julie (Archignac),
Juillet 2018